On la connait pour son joli minois aux traits délicats, plus que pour des pâtisseries: mannequin de renommée internationale, Julie Ordon est aussi une entrepreneuse à succès. Après quelques expériences pop-up dans tous les Bongénie Grieder, au très chic hôtel The Alpina Gstaad, ou encore dans l'incontournable épicerie fine du Bon Marché à Paris, la Genevoise a lancé une boutique, Bretzel and Gretel, située à deux pas du Manor, rue des Étuves. On y trouve des bretzels croquants, rangés dans d’élégants coffrets roses et rouges, ornés d’une poya imaginée par l’artiste suisse Catherine Schmidt.
Julie Ordon est l’une de ces Genevoises qui brillent à l’international. Elle fut le visage des plus grandes marques de la mode et de la cosmétique. Elle tourne aussi pour le cinéma, pose dans les magazines. À désormais 38 ans, Julie, d’une beauté inchangée, balade toujours son visage poupin et gracieux pour des campagnes et des shootings d’envergure: «Même si le monde de la mode a changé avec l’avènement des influenceurs, j’ai la chance de poser et de collaborer avec des marques toujours aussi inspirantes.»
Mais plus qu’un visage, cette personnalité, solaire, passionnée, imaginative et perfectionniste, bouillonne d’idées. Elle est aussi sculptrice, et a lancé une marque de bijoux. «Je dois gérer toutes mes vies, s'esclaffe-t-elle, en tant que modèle, qu’actrice, comme entrepreneuse, artiste et aussi maman. Je veux tout mener de front et le faire bien.»
Mais pourquoi les bretzels? «J’adore recevoir et faire plaisir. J’avais envie de créer quelque chose à offrir, qui change, qui soit beau et qui se partage. C’est à New York, où j’ai longtemps vécu, que j’ai eu l’idée de lancer ce petit bretzel, mais en version chic avec cette dimension liée aux montagnes suisses». Et, c’est au royaume du bretzel, en Alsace, que Julie est allée trouver la recette. Si le bretzel est français, c’est à Genève sur les lignes de production du chocolatier Canonica que la magie se crée: de la couverture en chocolat, à l’ajout de tous ces toppings délicats, en passant par le contrôle de qualité ou encore la mise en boîte.
Côté chocolat, le bretzel se pare de chocolat noir, blanc, blond, au lait, ou encore de chocolat «ruby». Les toppings réveillent le palais et confèrent à ce petit biscuit une dimension voyageuse, réconfortante. Il y a par exemple les éclats de caramel beurre salé, l’orange confite, la noix de pécan, les éclats de fraise déshydratés et de rose, le gingembre confit, le thé Amour ou encore la noix de coco qui saupoudrée, donne un effet enneigé. Aux bretzels initiaux se sont ajoutées les perles (l’équivalent des amandes princesse) et surtout les tablettes au chocolat «crunchy» qui permettent d’utiliser les chutes des bretzels cassés.
La toute nouvelle boutique accueille le public depuis le jeudi 8 décembre. Le cadre colle avec le produit: un véritable écrin tout rose et rouge, délicat, résolument féminin. Sur les étalages et dans la vitrine sont présentées toutes les saveurs de bretzels et les différents produits et coffrets de la marque. Bientôt, chaque coffret sera personnalisable. En plus des Bretzels, Julie promet «pour bientôt» le chocolat chaud des Gretels, réconfortant et garni de mini-bretzels ou de jolis topping. Elle est déjà en train de concevoir les milkshakes aux biscuits mixés pour l’été: «J’ai tellement d’idées… mais je fais les choses une par une. Ici, ce sera la maison du bretzel…il y a un nombre de possibilités infinies!».
Adresse: 16 Rue des Etuves à Genève