Parmi ces 2,77 millions de personnes, quatre sur cinq sont nées à l'étranger. Les 20% restants sont nés en Suisse et appartiennent donc à la deuxième génération, détaille l'Office fédéral de la statistique (OFS) mardi dans un communiqué.
Leur taux de chômage (7%) est plus de deux fois supérieur à celui de la population non issue de l'immigration. Mais une fois que les immigrés ont trouvé un emploi, leurs chances de promotion semblent plus ou moins intactes. La proportion d'entre eux exerçant des fonctions dirigeantes n'est que légèrement inférieure à celle des personnes sans ascendance migratoire. Il est de 32% pour la première génération et 33% pour la seconde, contre 35% pour les personnes qui ne sont pas issues de la migration.
Par ailleurs, la première génération est plus touchée par la surqualification (19%) que les deux catégories de population analysées.
Toutefois, avertit l'OFS, il ne faut pas considérer l'origine migratoire comme le seul facteur explicatif des différences entre ces groupes. D'autres paramètres, tels que l'âge et le niveau de formation, peuvent également avoir une influence.
(ATS)