Une alimentation saine pour une viande de qualité

Les vaches suisses ne mangent presque que du fourrage suisse

La quantité de nourriture qu’avalent les vaches et les autres animaux de rente comme les moutons et les chèvres est impressionnante: 30 millions de tonnes par an, dont trois quarts de fourrage grossier comme l’herbe ou le foin. Cette nourriture provient presque entièrement de nos prairies et cultures fourragères en plaine, comme l’explique l’Union suisse des paysans dans sa publication «Le Menu de nos animaux de rente».

Les quelques importations proviennent surtout d’Europe

Le peu de fourrage importé consiste surtout en céréales et en tourteaux de soja, de colza et de tournesol, et en fourrage grossier comme la luzerne. Plus de 80% des importations proviennent d’Europe; la part cultivée en Asie ou en Amérique du Sud baisse d’année en année.

Selon l’Union suisse des paysans, la part de tourteaux de soja en provenance du Brésil connaît une baisse très marquée, tandis que les importations d’Europe sont passées de 0 à plus de 50% ces dix dernières années. «Consciente du problème de la déforestation des forêts tropicales que pose l’importation de tourteaux de soja, l’agriculture suisse cherche d’autres solutions en Europe», lit-on dans la publication. Le fourrage en provenance d’outre-mer est certifié à 99% environ. Les prescriptions écologiques et sociales doivent donc être respectées.

De plus, dans notre pays, des normes uniques au monde s’appliquent au fourrage importé: les paysans suisses renoncent à nourrir leurs animaux avec des aliments génétiquement modifiés ou enrichis en facteurs de croissance artificiels ou hormonaux.

Encore plus de Suisse, est-ce possible?

Les produits arborant le signe de qualité IGP recèlent encore plus de Suisse: ces spécialités traditionnelles ont un lien fort avec leur région d’origine. Elles sont fabriquées depuis des générations avec beaucoup de passion. Connaissez-vous par exemple le Saucisson vaudois IGP ou la Viande séchée du Valais IGP? Pour qu’un produit soit considéré comme une IGP, la production, la transformation ou l’élaboration du produit fini doit avoir lieu au lieu d’origine. Pourquoi la production suisse est protégé en tant qu’IGP notamment en matière de viande?

Fait à partir de viande de bœuf suisse

La tradition et l’origine, l’homme et son savoir-faire sont les piliers des deux signes de qualité protégés AOP et IGP. Les produits AOP (Appellation d’origine protégée) ou IGP (Indication géographique protégée) sont des spécialités fortement ancrées dans leur région d’origine. Elles sont élaborées depuis des générations avec passion par des fromagers, bouchers, boulangers, distillateurs et autres artisans. Par exemple deux produits à base de viande de bœuf: le Mostbröckli appenzellois IGP et la Viande séchée du Valais IGP.

La tradition et l’origine, l’homme et son savoir-faire sont les piliers des deux signes de qualité protégés AOP et IGP. Les produits AOP (Appellation d’origine protégée) ou IGP (Indication géographique protégée) sont des spécialités fortement ancrées dans leur région d’origine. Elles sont élaborées depuis des générations avec passion par des fromagers, bouchers, boulangers, distillateurs et autres artisans. Par exemple deux produits à base de viande de bœuf: le Mostbröckli appenzellois IGP et la Viande séchée du Valais IGP.

En savoir plus

Que ce soit pour les particuliers ou les professionnels, là où vous achetez la viande peut faire une très grande différence: acheter régional ne bénéficie pas seulement au commerce local, mais signifie aussi qu’on opte délibérément pour les normes suisses de protection des animaux. Le fourrage des bovins n’est pas du tout le même en Suisse ou à l’étranger. Notre pays maintient une tradition qui repose sur des exploitations de petite taille et une production au volume raisonnable. La tradition ne se reflète donc pas uniquement dans des produits comme la Saucisse à rôtir de Saint-Gall IGP, mais aussi dans la manière dont les animaux sont élevés.