Un commerce douteux en plein essor sur les réseaux sociaux
La face cachée des adorables photos de chiots

Acheter un animal en quelques clics peut sembler attrayant pour beaucoup, mais derrière beaucoup de ces images attendrissantes, se cache souvent un commerce opaque. L'organisation Quatre Pattes souhaite mettre fin à ce commerce cruel qu’est le trafic de chiots.
Publié: 27.11.2024 à 23:48 heures

L'actu en un clic

  • Malgré les interdictions, le commerce illégal de chiots explose sur les réseaux sociaux.
  • Des animaux élevés dans des conditions déplorables y sont vendus de manière anonyme.
  • Quatre Pattes réclame des contrôles renforcés par le biais d’une pétition.
L’intelligence artificielle de Blick est encore en cours d’apprentissage et peut faire des erreurs.
Article rémunéré, présenté par Quatre Pattes
Bon nombre de vendeuses et vendeurs sans scrupules se servent des réseaux sociaux pour vendre des chiots élevés dans des conditions douteuses.
Photo: Four Paws

Les yeux innocents d’un chiot joueur et câlin attendrissent immédiatement bon nombre d’internautes, qui s’imaginent déjà accueillir cette boule de poils dans leur foyer. Mais cet attendrissement est habilement exploité par des trafiquants sans scrupules, avertit l’organisation de protection des animaux Quatre Pattes. «Derrière ces photos touchantes se cache souvent un commerce cruel qui cause d’immenses souffrances aux animaux», explique Yasmine Wenk, coordinatrice de campagne pour les animaux de compagnie chez Quatre Pattes Suisse.

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Derrière les photos attendrissantes se cache un commerce qui cause d’immenses souffrances aux chiens.
Yasmine Wenk, Quatre Pattes Suisse
»

Bien que Meta interdise la vente privée de chiens sur ses plateformes, comme Facebook et Instagram, le manque de contrôles et les failles dans l’application des règles ouvrent la voie à des pratiques anonymes menées en toute impunité. «Beaucoup de vendeuses et vendeurs contournent les interdictions en passant par des profils ou groupes qui seraient considérés comme des comptes commerciaux», souligne Yasmine Wenk. 

«Meta autorise les ventes à condition qu’elles viennent de marchants dits établis, mais en réalité, cette règle ne sert presque à rien, car il n’y a ni définition précise ni vérification de l’identité de ces marchands.» Résultat: un réseau de vendeuses et vendeurs sans scrupules qui dissimulent leurs offres en multipliant les comptes et en utilisant des hashtags trompeurs, et qui contournent les règles.

Selon Quatre Pattes, les chiots issus d’usines à chiots illégales d’Europe de l’Est sont enfermés dans des endroits sombres, ne reçoivent pratiquement aucun soin médical et sont séparés de leur mère bien trop tôt.
Photo: Four Paws

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Les chiots issus de ce trafic sont enfermés dans des caves, des hangars ou de minuscules enclos.
Yasmine Wenk, Quatre Pattes Suisse
»

La réalité derrière les images attendrissantes de chiots est souvent bien sombre: ils sont souvent élevés dans des conditions déplorables. «Les animaux viennent généralement d’élevages non déclarés ou illégaux, et dans les pires cas, de véritables usines à chiots situées en Europe de l’Est», explique Yasmine Wenk. «Ils grandissent dans des caves, des hangars ou de minuscules enclos, et vivent dans leurs propres excréments. Les chiots ont à peine de quoi se nourrir et ne bénéficient d’aucun soin médical, pas même les vaccins de base», poursuit-elle.

En finir avec le commerce illégal des chiots

L’organisation de protection des animaux Quatre Pattes a lancé une pétition réclamant l’arrêt immédiat des annonces de vente de chiots sur Facebook et Instagram, en attendant une réglementation et un contrôle adéquats. Signez la pétition contre le commerce illégal de chiots sur les réseaux sociaux. Le groupe Meta doit éliminer les failles permettant aux vendeuses et vendeurs de faire la promotion de leur commerce illégal.

L’organisation de protection des animaux Quatre Pattes a lancé une pétition réclamant l’arrêt immédiat des annonces de vente de chiots sur Facebook et Instagram, en attendant une réglementation et un contrôle adéquats. Signez la pétition contre le commerce illégal de chiots sur les réseaux sociaux. Le groupe Meta doit éliminer les failles permettant aux vendeuses et vendeurs de faire la promotion de leur commerce illégal.

Selon l’organisation, pour répondre à la forte demande en Europe de l’Ouest, ces «usines» produisent massivement des chiots de races prisées, notamment celles aux caractéristiques extrêmes, comme les bouledogues français, les carlins ou encore les chihuahuas. «Ces chiens sont par conséquent reproduits sans aucun scrupule et sans contrôle médical. Ceux qui survivent à ce calvaire restent marqués à vie, et beaucoup finissent même gravement malades», déplore Yasmine Wenk.

Les enquêtes menées par Quatre Pattes ont mis en évidence les atrocités que subissent ces chiots et leurs parents, tout ça par pur appât du gain.
Photo: Four Paws
«
Meta doit garantir que les ventes sont conformes aux lois nationales sur la protection des animaux.
Yasmine Wenk, Quatre Pattes Suisse
»

Selon le rapport «Les chiots de la pandémie» de Quatre Pattes, publié en 2022, de nombreux chiots achetés en ligne pendant la pandémie de Covid-19 sont depuis tombés malades, voire morts. «Près de 39% des acheteuses et acheteurs interrogés ont trouvé leur chiot sur les réseaux sociaux, ce qui montre bien l’essor de ce commerce sur ces canaux», décrit Yasmine Wenk.

Quatre Pattes appelle Meta à renforcer les contrôles et à éliminer les failles permettant la vente illégale d’animaux sur ses plateformes. «Meta doit garantir que toutes les ventes sont conformes aux lois nationales sur la protection des animaux et améliorer le système de signalement des contenus illégaux», ajoute Yasmine Wenk. Une enquête de l’organisation datant de juin 2024 a relevé que les groupes Facebook dédiés au commerce de chiots réunissaient plus de 600 000 membres, illustrant l’ampleur du problème.

Par sa pétition, Quatre Pattes demande à Meta de mettre fin au commerce illégal sur ses plateformes. «Une protection efficace des animaux commence par une application rigoureuse des règles en place et un engagement concret pour le bien-être des chiots et de leurs futurs propriétaires», conclut Yasmine Wenk.

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

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