Quand ils atteignent la cabane Balavaux, à 2045 mètres d’altitude, les randonneurs savourent. Ils ont marché depuis Haute-Nendaz, ou Tracouet, ou peut-être ont-ils longé le bisse de Saxon. Devant eux, attablés à la terrasse pour un déjeuner ou un dîner, si d’aventure ils prévoyaient de passer la nuit sur place, le panorama sur le massif du Mont-Blanc est stupéfiant. Et dans leurs assiettes aussi, l’aventure est au rendez-vous. C’est en tout cas le vœu pieux de la gardienne des lieux depuis une année et demie, Christina Stewart.
Un nouvel horizon dans la gastronomie
Sur la carte des menus qu’elle concocte le plus souvent elle-même, il y a bien sûr les incontournables de la cuisine des cabanes de montagne : croutes au fromage, röstis et assiettes valaisannes. Mais à la cabane Balavaux, il y a aussi nombre de salades végétariennes et véganes l’été, et même, quelle que soit la saison, une planchette composée exclusivement de fromages, de légumes et de légumineuses. «Grâce à mes plats végétariens, je souhaite offrir un nouvel horizon aux amoureux de la montagne».
Une modeste contribution
Le 1er octobre 2022, Journée Mondiale du Végétarisme, Christina Stewart fera partie des nombreux établissements engagés dans le Swisstainable Veggie Day. Pas par effet de mode mais par conviction. Depuis 10 ans, cette suisso-canadienne a rayé la viande de son alimentation. «L'idée de manger un être un vivant ne m'enchante pas particulièrement, avoue la jeune trentenaire. Participer à cette journée, c’est ma modeste contribution, ma petite graine, pour faire évoluer les mentalités vers une alimentation plus responsable et durable, surtout à la montagne».
Le 1er octobre, à l’occasion de la Journée mondiale du végétarisme, Suisse Tourisme, GastroSuisse, HotellerieSuisse et Planted lancent le Swisstainable Veggie Day. Cette journée doit permettre de poser un jalon pour une gastronomie durable en Suisse. En collaboration avec des restaurants, des hôtels et des organisations partenaires, les trois institutions veulent transmettre aux clients suisses et étrangers les plaisirs de la cuisine végétarienne. Tous les établissements sont invités à participer, de la haute gastronomie à la simple auberge de montagne.
Le 1er octobre, à l’occasion de la Journée mondiale du végétarisme, Suisse Tourisme, GastroSuisse, HotellerieSuisse et Planted lancent le Swisstainable Veggie Day. Cette journée doit permettre de poser un jalon pour une gastronomie durable en Suisse. En collaboration avec des restaurants, des hôtels et des organisations partenaires, les trois institutions veulent transmettre aux clients suisses et étrangers les plaisirs de la cuisine végétarienne. Tous les établissements sont invités à participer, de la haute gastronomie à la simple auberge de montagne.
Un phénomène urbain
Avant de succomber aux charmes de la vie en altitude et au métier de gardienne de cabanes, il y a de cela dix ans, Christina a vécu et travaillé un peu partout en Suisse, comme employée commerciale. Son constat est clair: si le végétarisme est bien plus qu’un phénomène de mode dans les grandes villes, à la montagne, il en va tout autrement. «C’est plus compliqué. Ici, en Valais, les locaux me demandent souvent un steak frites ou une saucisse. Je n’ai rien de tout cela. A la limite, je peux ajouter du jambon cru sur les röstis. Mais, ça va, ils comprennent. Et puis, la cabane de Balavaux est située en moyenne montagne. Il y a des gens de tous âges, des citadins comme des ruraux, des touristes aussi. C’est le monde tout entier qui me rend visite à Balavaux! Et parmi ces randonneurs, je sais qu’il y en a qui viennent aussi pour ma cuisine. Alors ça compense», se réjouit Christina qui rêve en secret d’être la première cabane de montagne végétarienne de Suisse.
Des plats suisses en version végétarienne
Pour le menu de ce samedi, si le choix de la cuisinière n’est pas encore arrêté, plusieurs suggestions sont à l’étude. Comme ce chili sin carne, un chili sans viande, mais avec des lentilles brunes, de la sauce tomate, des carottes et des haricots et maïs. «Des ingrédients que l’on peut se procurer dans la région», précise Christina, qui tient beaucoup à n’utiliser que des produits locaux. Autre envie, plutôt originale, un émincé à la zurichoise. La cuisinière a imaginé remplacer la viande de veau par un substitut au poulet, fabriqué à base de protéines de pois jaunes et d’huile de colza; une imitation de volaille développée par une start-up zurichoise. « J’aime cuisiner des plats suisses typiques version végétarienne. Même si, avoue la jeune femme, j’ai un faible pour les plats végétariens qui fleurent bon l’Asie, l’Inde, le Népal, la Thaïlande».
Dernière envie de la gardienne des lieux, des lasagnes, sans viande hachée, mais avec des lentilles brunes. «C’est une délicieuse alternative. Mais difficile de vous dire à l’avance lequel de ces trois plats sera au menu du 1er octobre. Tout dépendra de ce que j’ai dans mon frigo». Alors à vos chaussures, pour découvrir la surprise du cheffe!
Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.
Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.