Lorsque l’on évoque les matières premières, la première chose qui vient à l’esprit en Suisse, ce sont les grandes multinationales du commerce qui y sont implantées. Pour le reste, notre système éducatif est souvent considéré comme la seule matière première dont nous disposions dans notre pays. Et pourtant, il y a bel et bien des ressources minières, comme le rappelle Monica Vogel, coprésidente de l’Association suisse des géologues: «La Suisse regorge de matières premières métalliques.»
Monica Vogel s’intéresse particulièrement aux métaux et aux métaux précieux que l’on trouve par milliers dans les foyers suisses et qui sont très facilement accessibles. La géologue appelle cela l’Urban Mining. Elle y voit un grand potentiel.
«En Suisse, il y a environ 8 à 10 millions de téléphones portables qui ne sont plus utilisés. Ils contiennent différentes matières premières: de l’or, du nickel, de l’argent, du cobalt, du titane ou encore de l’aluminium. Ce sont toutes des matières premières que l’on peut extraire de ces appareils et réutiliser pour en fabriquer de nouveaux», souligne Monica Vogel.
On estime que l’ensemble de ces appareils contient environ 120 000 kilogrammes de cuivre, 2400 kilogrammes d’argent et 240 kilogrammes d’or, pour ne citer que quelques-unes des matières réutilisables. La valeur matérielle de ces téléphones portables inutilisés dépasserait à elle seule les 60 millions de francs.
Simple, gratuit et rentable: vous pouvez revendre votre ancien smartphone via Swisscom Buyback. Il vous suffit de calculer la valeur de l’appareil, de le déposer à la boutique ou de l’envoyer gratuitement, de recevoir un avoir ou de faire un don. Les téléphones portables en état de marche sont reconditionnés et remis en vente «refreshed» comme appareils d’occasion.
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Selon une étude réalisée en 2022 par la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW), environ trois millions de téléphones portables inutilisés mais encore en état de marche traînent dans les foyers suisses. À cela s’ajoutent jusqu’à sept millions d’appareils qui sont cassés, estime l’association Swico, spécialisée dans le recyclage des appareils électriques et électroniques.
Ces déchets électroniques ne contiennent pas seulement les matières premières susmentionnées. Leur récupération permet de réduire considérablement les émissions polluantes. «Rien qu’en récupérant le fer, l’aluminium, le cuivre, l’or, l’argent et le palladium, on économise chaque année 3 millions de tonnes d’émissions de CO₂», indiquait l’an dernier Judith Bellaiche, directrice de Swico, à l’occasion d’un événement.
Sachant qu’environ 75% des émissions de CO₂ proviennent de la fabrication des téléphones portables et qu’environ un tiers des appareils inutilisés fonctionnent encore et peuvent être reconditionnés, les avantages pour l’environnement sont d’autant plus manifestes.
L’étude de la ZHAW mentionnée plus haut montre que bon nombre de personnes conservent leurs anciens téléphones portables comme appareil de réserve. Manifestement, les propriétaires craignent en outre que leurs données personnelles se retrouvent entre des mains étrangères lors de leur cession ou de leur mise au rebut. Lors de la restitution, l’entreprise sociale Réalise réinitialise les appareils aux paramètres d’usine et efface toutes les données personnelles.
Ce qui ne peut plus être vendu est démonté manuellement et les précieuses matières premières sont recyclées. C’est de l’économie circulaire au sens noble du terme. La démarche consiste à recycler autant que possible toutes les matières premières d’un produit après utilisation et à les réutiliser pour de nouveaux produits. Le terme «Urban Mining» résume ce type de récupération de matières premières. Ainsi, au lieu d’être extraites, les matières premières sont simplement revalorisées à partir d’appareils existants. Cela démontre le potentiel des téléphones portables inutilisés.
«Une mine traditionnelle nécessite de grandes ressources et génère beaucoup d’émissions de CO₂. Mais si l’on se sert de métaux que l’on a déjà utilisés, que l’on recycle et que l’on boucle ainsi la boucle de l’économie circulaire, on économise des émissions de CO₂ et on préserve l’environnement», explique la géologue Monica Vogel. Par exemple, si l’aluminium est recyclé, cela permet d’économiser jusqu’à 95% d’énergie et 85% d’émissions de CO₂ par rapport à sa fabrication.
Alors pensez bien à rapporter vos anciens téléphones portables. Ils valent littéralement de l’or et la récupération des matières premières contribue à préserver l’environnement.
Swisscom Mobile Aid donne une nouvelle vie aux vieux téléphones portables: en déposant votre appareil dans une boutique Swisscom, vous soutenez SOS Villages d’Enfants. Les appareils défectueux sont recyclés et les matières premières sont récupérées. Les téléphones portables en état de marche sont reconditionnés et remis en vente comme appareils d’occasion.
Swisscom reverse l’intégralité des recettes de la vente et du recyclage à SOS Villages d’Enfants.
Depuis 2012, plus d’un million de téléphones portables usagés ont ainsi été collectés et les recettes ont permis de financer plus de 5 millions de repas pour des enfants dans le besoin.
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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
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