Au milieu du match, Estelle Duvin, 26 ans, dribble le puck autour de son propre but. Un sacrilège qui ferait bouillir n’importe quel entraîneur. Mais derrière la grille de son casque, la Française en rit encore.
En effet, cette scène n’a pas eu lieu lors d’une véritable compétition, mais à l’occasion d’un match organisé dans le cadre du Top Scorer Kids Day à la PostFinance Arena de Berne. L’équipe d’Estelle Duvin est composée de sept enfants qui se sont inscrits à l’événement et ont été sélectionnés par tirage au sort. L’autre côté de la patinoire est occupé par sept autres jeunes et par Dominik Kahun, 28 ans.
Estelle Duvin et Dominik Kahun ont un point commun de taille: ce sont les PostFinance Top Scorers du SC Bern: Estelle Duvin chez les femmes, Dominik Kahun chez les hommes. En National League masculine, les célèbres maillots sont remis depuis 22 saisons aux meilleurs marqueurs des équipes. Chez les femmes, c’est la première fois cette saison. En général, les PostFinance Top Scorers de nos ligues viennent du Canada, de Suède, peut-être aussi de Finlande, et de Suisse. À cet égard, les deux sportifs ont également en commun d’être des exceptions: elle est Française, lui est Allemand.
La plupart du temps, l’«équipe Duvin» bat l’«équipe Kahun». Avant les matchs, tous deux prennent un peu de temps pour discuter avec les enfants et leur donner quelques explications. La stratégie? Après l’événement, Dominik Kahun sourit et explique: «Alors c’est que je l’ai mal expliquée...»
PostFinance est étroitement liée au hockey sur glace suisse depuis de nombreuses années: en qualité de sponsor, l’entreprise soutient les deux ligues de hockey sur glace les plus élevées de Suisse, la PostFinance Women’s League et la National League.
PostFinance se concentre sur le soutien de la relève, par exemple avec les meilleurs marqueurs, qui depuis la saison dernière, partent à la chasse aux points également dans la PostFinance Women’s League.
PostFinance est étroitement liée au hockey sur glace suisse depuis de nombreuses années: en qualité de sponsor, l’entreprise soutient les deux ligues de hockey sur glace les plus élevées de Suisse, la PostFinance Women’s League et la National League.
PostFinance se concentre sur le soutien de la relève, par exemple avec les meilleurs marqueurs, qui depuis la saison dernière, partent à la chasse aux points également dans la PostFinance Women’s League.
«La journée m’a beaucoup plu»
Bien entendu, la déception n’est que feinte, car la priorité de l’événement, c’est le bonheur des jeunes joueurs et joueuses. Les champions de hockey sur glace du SCB prennent la pose patiemment pour des selfies et distribuent des autographes sur des cartes et des t-shirts. Estelle Duvin résume: «J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec les enfants.»
La jeunesse est le grand bénéficiaire de l’opération traditionnelle PostFinance Top Scorer: pour chaque point marqué par les 14 joueurs portant le maillot, 300 francs sont investis dans différents projets de soutien aux jeunes joueurs, par exemple dans du matériel pour l’école de hockey ou les camps d’entraînement. Chez les femmes, 150 000 francs sont répartis entre les huit équipes. Lorsque Dominik Kahun fait un bon match et marque par exemple trois points, 900 francs sont immédiatement versés. «C’est pour ça que c’est vraiment génial de porter ce maillot», explique Dominik Kahun. Il y voit toutefois un inconvénient: «Les adversaires savent immédiatement que tu es le meilleur buteur et adaptent leur jeu en conséquence.»
À l’heure actuelle, Estelle Duvin est la meilleure buteuse du SCB, mais aussi de toute la ligue. «Le maillot du PostFinance Top Scorer a ceci de particulier que tout le monde le voit, sauf moi, car c’est moi qui le porte.» Au début, elle a trouvé très particulier de ne pas porter son numéro habituel. «Mais on s’y habitue très rapidement.»
Un bon nombre de ses coéquipières et elle ont dû aussi s’adapter lors de la préparation de la saison. La saison dernière, la Française jouait encore pour Bomo Thun, où elle a également atteint la finale des playoffs. L’équipe fait désormais partie du mythique SC Bern. Autrefois appelé patinoire de Grabengut, le siège et site d’entraînement du club porte aujourd’hui le nom de PostFinance Arena. «La principale différence, c’est l’infrastructure dont nous pouvons bénéficier: une salle de musculation, des vestiaires spacieux et agréables. Mais aussi le sentiment de pouvoir jouer et s’entraîner dans l’un des plus grands stades d’Europe.»
Souvent le même programme
Dans un stade où son homologue masculin Dominik Kahun regardait déjà jouer les femmes, même s’il ajoute en s’excusant: «C’est difficile d’assister aux matchs. Souvent, les femmes jouent les mêmes jours que nous. Il n’est alors pas possible de les regarder. Mais début novembre, avant de rejoindre Bienne pour un match à l’extérieur, les filles affrontaient Ambri à domicile l’après-midi. Là, j’ai pu regarder une partie du match.»
Avoir pour spectateur un ancien joueur de NHL comme Dominik Kahun est l’une des dernières anecdotes de la carrière d’Estelle Duvin. En France, les féminines sont à peu près au même niveau que leurs homologues masculins: aux alentours du 10e rang mondial. Toutefois, seules dix nations peuvent participer aux championnats du monde de la division élite. La France est donc à la limite et a une nouvelle fois été reléguée en division inférieure l’hiver dernier, ce bien qu’Estelle Duvin ait marqué deux des cinq buts français.
Après des études aux États-Unis et au Canada, où elle fait partie des équipes universitaires, elle joue pendant deux saisons en Finlande pour Turku avant d’arriver dans le canton de Berne, où elle officie pour la deuxième année. Pourtant, elle ne vient même pas des Alpes françaises, mais de la région de Dunkerque, sur les rives de la mer du Nord, à quelques encablures de la frontière belge. Une terre plus propice aux cyclistes qu’aux hockeyeurs. Son parcours la mène à intégrer le Pôle France Féminin, pépinière d’athlètes de haut niveau.
Elle se souvient: «Moi aussi, en junior, j’admirais les stars du hockey. Je suis très heureuse que mon parcours m’ait conduite ici, à Berne.» Avec sur le dos, le maillot de PostFinance Top Scorer.
Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
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