De la pelouse au bureau
Le nouveau défi de deux stars du football suisse

Vanessa Bernauer et Seraina Friedli, deux figures marquantes du football féminin suisse, sont sur le point d’affronter leur prochain grand défi: la vie après le sport professionnel.
Publié: 16.02.2024 à 00:00 heures
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Dernière mise à jour: 17.02.2024 à 14:21 heures
Article rémunéré, présenté par AXA
Vanessa Bernauer joue encore au FC Zurich.
Photo: justpictures.ch

«Au début d’une carrière, on ne pense pas à la fin. On vit son rêve», explique Vanessa Bernauer (35 ans). À 22 ans, elle avait fait le grand saut à l’étranger, alors qu’elle était déjà internationale depuis plusieurs saisons. Elle a joué en Espagne, en Allemagne et en Italie et a passé au total 12 ans loin de chez elle avant de revenir en 2022 en AXA Women’s Super League et au FC Zurich. Avec, à son actif, 91 matchs internationaux.

Que la fin de sa carrière active se rapproche de plus en plus est un fait. Si Vanessa Bernauer était un joueur international masculin aux 91 sélections, elle aurait probablement mis assez de côté pour le reste de sa vie et des millions sur son compte en banque. Mais pour une femme, la question se pose: que faire ensuite? «Mon retour en Suisse était donc aussi une question de perspective. J’avais le sentiment que je pourrais mieux gérer mon avenir d’ici.»

Seraina Friedli (30 ans), sélectionnée dix fois comme gardienne de l’équipe nationale, a déjà deux longueurs d’avance. L’an dernier, elle jouait encore avec Vanessa Bernauer au FCZ. Puis, l’été dernier, elle a été transférée à Anderlecht en Belgique – et en novembre, elle a soudainement annoncé: «J’arrête ma carrière avec effet immédiat.» En plein milieu de la saison.

Trois mois plus tard, elle fait le point sur cette décision. «Bien entendu, je n’ai pas pris cette décision du jour au lendemain», souligne-t-elle d’emblée. Et pourtant: «À l’époque, j’avais beaucoup de mal à imaginer ce que serait la vie sans le football. Aujourd’hui, je peux le dire: je ne suis pas tombée dans un gouffre.»

Se fixer de nouveaux objectifs

Vanessa Bernauer et Seraina Friedli sont deux personnalités qui ont marqué le football féminin suisse au cours des dernières années et décennies. Toutes deux se posent désormais la même question: et maintenant?

La milieu de terrain Vanessa Bernauer l’admet ouvertement: «J’ai aussi besoin d’aide et de conseils dans ce processus.» Les deux joueuses échangent et ont échangé avec leur entourage, passent en revue diverses options. Au fil des années, elles ont rencontré des partenaires et des sponsors et ont pu remarquer ici et là: ce genre de travail m’intéresserait aussi! «En tant que footballeuse, j’ai noué tellement de contacts, je me suis construit un véritable réseau en parallèle», explique Seraina Friedli.

Seraina Friedli a mis un terme à sa carrière en novembre.
Photo: Toto Marti

Le parcours académique et sportif de Vanessa Bernauer

De leur côté, les parents de Vanessa Bernauer avaient insisté, avant son premier départ à l’étranger, pour qu’elle obtienne un diplôme d’apprentissage. Elle a obtenu son diplôme dans une école de commerce. À Rome, elle a commencé à étudier pour obtenir un bachelor en management du sport auprès d’une université par correspondance, démarche qu’elle a intensifiée depuis son retour en Suisse. À cela s’ajoutent divers diplômes de langues qu’elle a obtenus lors de ses séjours à l’étranger. Elle reste néanmoins lucide: «Je n’ai quasiment aucune expérience professionnelle.» Pour parvenir à disputer près de 100 matchs internationaux, il faut faire passer le rêve du sport de haut niveau avant beaucoup de choses.

D’autant plus que, comme le dit Vanessa Bernauer, de nombreux éléments sont imprévisibles: «Lorsque j’étais à Wolfsbourg en 2018, je me suis déchiré le ligament croisé lors d’un match international.» Résultat: son contrat n’a pas été renouvelé et la joueuse de Bülach a été transférée à Rome. «Il faut alors tirer un trait sur les plans que vous aviez pour votre carrière en l’espace de quelques mois.» Une normalité pour une footballeuse.

Aujourd’hui, les deux joueuses se font conseiller ou se sont fait conseiller dans leur recherche d’une «carrière après la carrière» par l’Athletes Network, pour lequel travaillent entre autres Martina Moser ou Rahel Kiwic.

Pourquoi Axa soutient le football féminin

L’Axa Women’s Super League existe depuis août 2020. Axa a été le premier sponsor de la plus haute ligue du football féminin en Suisse. La promesse de la marque «Know You Can» s’applique également à cet engagement en faveur du sport – les joueuses de l’Axa Women’s Super League doivent être soutenues pour atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Avec pour ambition que le football féminin obtienne la reconnaissance qu’il mérite.

L’Axa Women’s Super League existe depuis août 2020. Axa a été le premier sponsor de la plus haute ligue du football féminin en Suisse. La promesse de la marque «Know You Can» s’applique également à cet engagement en faveur du sport – les joueuses de l’Axa Women’s Super League doivent être soutenues pour atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Avec pour ambition que le football féminin obtienne la reconnaissance qu’il mérite.

Un avantage de Seraina Friedli par rapport à sa collègue: elle a obtenu son master en sciences du sport pendant sa carrière sportive. Dès le début, elle était aussi à peu près certaine que son futur métier resterait dans le milieu du football. «Mais plus le temps passait, plus je me rendais compte que les compétences de sportives étaient également recherchées dans le reste du secteur privé. J’ai donc élargi mes horizons.»

Des compétences transposables

Vanessa Bernauer indique qu’elle a déjà eu plusieurs échanges avec Seraina Friedli sur la vie après le sport de haut niveau. Parmi les atouts que les footballeuses peuvent mettre à profit, elles citent toutes deux la discipline. Seraina Friedli: «Nous savons ce que c’est que de se lever tôt le matin, de travailler ou d’étudier, de caler une séance de fitness entre-temps, de continuer à travailler, d’aller à l’entraînement le soir, de ne rentrer à la maison qu’à 21 heures – et de recommencer le lendemain. Le tout pendant peut-être dix, douze ans.» Et elle ajoute: «En même temps, nous apprenons aussi à fixer des priorités. Il reste important d’aller dîner avec des amies et de prendre du temps pour soi. Ce sont des créneaux que nous nous imposons explicitement.» Vanessa Bernauer voit un autre avantage des footballeuses sur le marché du travail dans le fait qu’elles savent gérer la pression. 

Aujourd’hui, Vanessa Bernauer ne sait pas encore quand elle mettra un terme à sa carrière. Si elle s’arrête à l’été, si elle remet le couvert pour une saison supplémentaire en AXA Women’s Super League, voire deux? Cela dépendra aussi des contrats. Au cours de l’entretien, elle laisse entendre qu’avec le recul, elle aurait peut-être réfléchi plus tôt à ses options d’avenir. Mais comment faire lorsqu’une carrière ne peut jamais être planifiée de manière définitive et qu’elle dépend de l’état de santé? Elle résume bien la situation en une phrase: «Je ne me mets pas la pression, mais…»

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

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