Le photovoltaïque permet de produire son propre courant grâce à l’énergie solaire. La lumière atteint les panneaux solaires et produit de l’électricité. On peut alors la consommer soi-même directement, la stocker dans une batterie pour plus tard ou l’injecter directement dans le réseau public. De nombreuses idées reçues et rumeurs circulent sur l’énergie solaire et la production de courant.
Les installations solaires sont très chères
Ce préjugé est particulièrement tenace. Une installation solaire est abordable et n’est plus un luxe depuis longtemps. Bien que les prix aient un peu augmenté au cours des derniers mois, les coûts d’investissement pour les installations solaires ont été divisés par deux au cours des dix dernières années. «Bien sûr, cela représente un investissement au début, mais une installation solaire est amortie en général au bout de huit à douze ans», souligne Christoph Schaer, directeur de suissetec, l’association de branche suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment. «Une cuisine moderne, une salle de bains luxueuse ou une voiture chère sont elles aussi des dépenses importantes. Mais personne ne songe ici au retour sur investissement.» Les installations solaires permettent de gagner de l’argent grâce à l’électricité injectée dans le réseau et de réaliser des économies sur sa propre consommation. Un investissement plus que rentable l’année dernière pour Christoph Schaer. «Après déduction de l’électricité achetée sur le réseau, j’ai perçu 3200 francs.»
Le toit doit être orienté sud
Les panneaux orientés vers le sud offrent le meilleur rendement au mètre carré vers midi. Si l’on a également installé un accumulateur pour stocker l’électricité, il est judicieux de les orienter vers le sud. Comme le soleil brille sous différents angles sur une maison au cours de la journée, d’autres expositions sont cependant tout à fait appropriées. «Une exposition est-ouest produit du courant tout au long de la journée», explique Christoph Schaer. Ce qui est judicieux en l’absence d’accumulateur car, en corrélant mieux la production et la consommation d’électricité, il est possible d’augmenter sa propre consommation et de contribuer ainsi à la stabilité du réseau.
Les techniciens du bâtiment sont les professionnels des installations solaires. Si la chance vous sourit, vous pouvez gagner une installation photovoltaïque d’une valeur de 25 000 francs.
Les techniciens du bâtiment sont les professionnels des installations solaires. Si la chance vous sourit, vous pouvez gagner une installation photovoltaïque d’une valeur de 25 000 francs.
Le photovoltaïque ne sert à rien par temps nuageux
Le photovoltaïque est la transformation directe de la lumière en courant électrique. Il ne faut donc pas nécessairement du soleil pour qu’elle fonctionne, mais de la lumière. «Même en cas de brouillard, il est possible de générer de l’électricité avec une installation solaire. Un peu moins que par ciel dégagé, bien sûr», explique Christoph Schaer. Et qu’en est-il en hiver? «Le rendement est réduit en raison des journées plus courtes, indépendamment de la météo.» En cas de fortes chutes de neige, il est à peine possible de produire du courant. «Mais le contraire est également possible, une bonne journée d’hiver peut être bien meilleure qu’une mauvaise journée d’été.» En adaptant intelligemment la consommation de la maison à la production, on atteint tout de même une bonne performance. «J’utilise davantage de courant du réseau pendant deux à trois semaines par an. Mais sur le reste de l’année, j’arrive à un taux d’autosuffisance de 95%.»
Une installation solaire est laide
La beauté est dans les yeux de celui qui regarde, dit-on. «Quand les installations solaires sont apparues sur le marché il y a vingt ans, les modèles n’étaient effectivement pas toujours très esthétiques», confirme Christoph Schaer. Mais les choses ont évolué depuis. «Il existe aujourd’hui des modules très beaux et élégants sur le marché, voire des panneaux de couleur qui s’intègrent parfaitement à l’esthétique de la maison.»
En recourant à une technique de bâtiment innovante, Christoph Schaer produit chez lui trois fois plus de courant qu’il n’en consomme. Par ailleurs, le directeur de suissetec conduit une voiture alimentée par son propre courant. L’exemple de sa maison a été rendu possible par les têtes pensantes de la technique du bâtiment, qui ont réuni les technologies les plus récentes en un système global intelligemment mis en réseau.
En recourant à une technique de bâtiment innovante, Christoph Schaer produit chez lui trois fois plus de courant qu’il n’en consomme. Par ailleurs, le directeur de suissetec conduit une voiture alimentée par son propre courant. L’exemple de sa maison a été rendu possible par les têtes pensantes de la technique du bâtiment, qui ont réuni les technologies les plus récentes en un système global intelligemment mis en réseau.
Les petites installations solaires ne sont pas rentables
«Je ne cautionnerais pas ce préjugé», explique Christoph Schaer. Bien sûr, les coûts fixes sont plus importants pour une petite installation que pour une grande. «C’est pourquoi les petites installations solaires ont une durée d’amortissement un peu plus longue. Cependant, si l’on consomme beaucoup d’électricité et que l’on conduit par exemple une voiture électrique, les petites installations valent la peine.» Mais il est généralement judicieux, non seulement du point de vue économique, mais aussi du point de vue de la sécurité d’approvisionnement, d’équiper tout le toit – et éventuellement même une partie de la façade – de modules solaires. Il est ainsi possible de constituer des réserves pour plus tard ou d’injecter le courant dans le réseau.
Les techniciens du bâtiment soumettent votre projet de construction ou de rénovation à une analyse complète et mettent en évidence les économies potentielles. Ils installent une isolation thermique dans le toit et la façade, planifient et montent des installations solaires thermiques pour la production d’eau chaude ainsi que des panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité ou ils intègrent des sondes géothermiques et des pompes à chaleur pour un chauffage renouvelable. Les techniciens du bâtiment mettent leur expertise et la technologie la plus moderne au service d’une qualité de vie respectueuse de l’environnement dans les bâtiments.
Les techniciens du bâtiment soumettent votre projet de construction ou de rénovation à une analyse complète et mettent en évidence les économies potentielles. Ils installent une isolation thermique dans le toit et la façade, planifient et montent des installations solaires thermiques pour la production d’eau chaude ainsi que des panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité ou ils intègrent des sondes géothermiques et des pompes à chaleur pour un chauffage renouvelable. Les techniciens du bâtiment mettent leur expertise et la technologie la plus moderne au service d’une qualité de vie respectueuse de l’environnement dans les bâtiments.
Le courant solaire n’est pas aussi respectueux de l’environnement qu’on le dit
L’idée selon laquelle il faut plus d’électricité pour fabriquer des installations solaires que ce qu’elles produisent est encore largement répandue. «La fabrication de panneaux solaires consomme de l’énergie, mais cela ne représente qu’une fraction de l’énergie et des polluants qu’elle économise par la suite», explique Christoph Schaer. Au bout d’un an, une installation solaire a déjà produit autant d’électricité qu’il en a fallu pour la fabriquer. «Tout le courant produit ensuite pendant des années ou des décennies constitue un bénéfice.» En plus, chaque installation solaire contribue à protéger l’environnement et le climat. L’énergie solaire réduit la consommation de mazout, de gaz et de charbon, et diminue ainsi les émissions de CO2. Autre effet positif: la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’étranger.
Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
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