Comme la fondue, la raclette et le chocolat, ce plat fait partie des classiques suisses. Du poulet tendre, des bananes frites et des fruits en boîte, le tout assaisonné d'une sauce au curry onctueuse et surmonté de crème fouettée. Le riz casimir est un classique.
Mais apparemment, tout le monde n'est pas fan. Dans un classement mondial de la populaire encyclopédie alimentaire «Taste Atlas», le riz casimir ne fait pas bonne figure. Il arrive à la 18e place des pires plats du monde et est même classé comme le pire plat de riz. Comme camarades de classement, on retrouve les araignées frites, le bacon enrobé de chocolat et le ragoût de poumon. La première place est occupée par la salade russe Indigirka, composée de cubes de poisson surgelés, assaisonnés d'oignons, de sel et de poivre.
La liste de «Taste Atlas» se compose de notations d'utilisateurs du monde entier. Plus de 100'000 personnes enregistrées évaluent des plats provenant des régions les plus diverses du monde et peuvent leur attribuer des étoiles. Seule exception: il n'est pas possible de noter un plat originaire de son propre pays. Et le riz casimir n'a pas du tout plu aux utilisateurs. Rien que l'idée de combiner des fruits sucrés avec une sauce au curry a donné des hauts le cœur à certains.
«Le riz casimir est un classique intemporel»
Bien qu'il contienne des ingrédients exotiques, le riz casimir est considéré comme un plat suisse authentique qui remonte à 1952. Le propriétaire de Mövenpick, Ueli Prager, est le premier à l'avoir inscrit sur sa carte. Il a garni son plat de riz d'épices du monde entier, comme de la cannelle, des clous de girofle et du piment. Aujourd'hui encore, ce plat jouit d'une grande popularité.
Fabian Gallmann du restaurant zurichois Oberes Triemli le confirme. «Nous servons du riz casimir très souvent, surtout à des clients suisses», explique le restaurateur de Blick. Il ne peut cependant pas se prononcer sur l'avis des étrangers ou des touristes. Il est surpris par le résultat du «Taste Atlas». Pour lui, il est clair que «riz casimir est un classique intemporel». Et qu'en pensent les Suisses romands?