Le groupe vaudois a de nouveau relevé ses prévisions. Entre octobre et fin décembre, le spécialiste des souris et claviers a enregistré des ventes en baisse de 1% à 1,26 milliard de dollars (-3% hors effet de changes), a annoncé mardi la société basée à Ecublens dans un communiqué.
Le résultat d'exploitation est par contre ressorti en forte hausse de 26% sur un an à 222,1 millions et le bénéfice net a atteint 244,7 millions, une envolée de 74,5%, selon la société dirigée depuis décembre dernier par Hanneke Faber.
Quant à la marge opérationnelle, elle s'est établie à 42,3%, en hausse de 4,4 points de pourcentage comparé au troisième trimestre 2022-2023.
Logitech est parvenu à réduire ses coûts de distribution et ses amortissements, mais a également profité d'un effet fiscal positif pendant la période sous revue. Le groupe a ainsi «dégagé des résultats solides», a souligné la patronne. Cette dernière a cependant ajouté qu'elle ne sera pas satisfaite tant que la société ne renoue pas avec la croissance des ventes.
Le directeur financier Chuck Boyton s'est pour sa part félicité que Logitech avait «enregistré des flux de trésorerie opérationnels de 443 millions de dollars et reversé 188 millions aux actionnaires via un programme de rachat d'actions».
Ces chiffres clés sont supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP, surtout au niveau de la rentabilité.
La multinationale a, une nouvelle fois, revu à la hausse ses objectifs pour l'exercice décalé en cours, visant désormais un chiffre d'affaires entre 4,2 et 4,25 milliards de dollars, contre 4,0 à 4,15 milliards attendus précédemment. Ce relèvement représenterait néanmoins un tassement entre 6% et 7% des recettes en glissement annuel (-9% à -12% anticipé avant).
Le résultat opérationnel est désormais attendu dans une fourchette de 610 à 660 millions de dollars, à comparer aux 525-575 millions escomptés auparavant. La direction envisage une progression de 4% à 12% de cet indicateur par rapport à 2022/23 (-2% à -11% précédemment).
(ATS)