Les criminels en profitent
Les cryptomonnaies servent au blanchiment et financent le terrorisme

L'Office fédéral de la police et le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales alertent sur l'augmentation des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme liés à l'essor des cryptomonnaies.
Publié: 28.02.2024 à 12:02 heures
Avec l'importance croissante des cryptomonnaies, les risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme ont augmenté (image d'illustration).
Photo: Charles Krupa

Les risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme ont considérablement augmenté avec l'importance croissante des cryptomonnaies. Ce constat émane de l'Office fédéral de la police et du Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales.

Les cryptomonnaies, aussi connues sous le nom d'actifs virtuels, sont devenues un phénomène de masse au cours des dix dernières années. Ceci a des répercussions conséquentes sur le système financier et multiplie les abus à des fins criminelles, écrit mercredi le groupe de coordination interdépartemental sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (GCBF).

En Suisse, les intermédiaires financiers sont de plus en plus nombreux à proposer des prestations d'actifs virtuels. La frontière entre le secteur financier traditionnel et les cryptomonnaies se brouille, car ces actifs virtuels ont tendance à être intégrés dans les plates-formes de paiement conventionnelles. Les criminels ont reconnu le potentiel de cette technologie.

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la